La superstar sud-coréenne Psy, connue pour son tube planétaire "Gangnam style", a présenté samedi ses excuses pour ses diatribes anti-américaines passées lors de représentations il y a dix ans, avant un show auquel doit assister le président américain Barack Obama.
En 2002, le chanteur avait cassé un faux char sur scène, pour protester contre la présence américaine en Corée du Sud et la mort de deux adolescentes sud-coréennes mortes écrasées par un véhicule militaire américain. Deux ans plus tard, il avait interprété une chanson injurieuse et controversée, appelant à l'assassinat des "Yankees qui ont torturé les prisonniers irakiens". "Tuez leurs filles, leurs mères, leurs belle-filles, et leur pères. Tuez-les tous lentement et douloureusement" avait-il chanté sur un air de rap.
Psy avait interprété cette chanson lors d'un concert, après qu'un missionnaire sud-coréen eut été décapité par des militants islamistes en Irak, pendant la guerre menée par les Etats-Unis, pour protester contre le soutien de la Corée du Sud à Washington. "Je serai toujours désolé pour la peine causée par ces mots", a déclaré le chanteur âgé de 34 ans.