8 choses que les Français font mieux que les autres

Fromages, impolitesse et indiscipline, les clichés sur les Français ont la vie dure. (Image d'illustration).
Fromages, impolitesse et indiscipline, les clichés sur les Français ont la vie dure. (Image d'illustration). © MAX PPP
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EXCELLENCE - Un journaliste anglais de CNN dévoile les points forts de notre pays. Révélateur sur la vision de l'Hexagone outre-Manche.

Non, les Français n'ont pas que des défauts ! Stephen Clarke,  un journaliste anglais francophile installé depuis de nombreuses années dans l'Hexagone, a listé nos points forts dans un article publié sur CNN. Mais même quand il loue nos qualités, le journaliste américain ne peut s'empêcher de dépeindre quelques travers tricolores.

Le fromage. Rien de surprenant jusque là. Stephen Clarke, l'auteur de l'article, reconnaît qu'associer la France au fromage relève du "cliché", mais aussi de la réalité, citant le Général de Gaulle, qui se demandait en son temps comment il était possible de gouverner un pays qui produisait 246 variétés de fromage. En revanche, Stephen Clarke ne peut s'empêcher de partager son inquiétude quant à l'apparence inquiétante de certains de nos fromages : "certains fromages, comme le Reblochon, sentent si fort et sont tellement liquides qu'ils semblent être en décomposition".  

Le shopping. Au-delà de la seule réputation de bon goût vestimentaire qui colle à la peau des Français, le journaliste rend également hommage aux commerces de proximité de l'Hexagone. "Les Français défendent leur petits commerces comme les boulangeries, les boucheries, les épiceries, contre le monopole des grandes chaînes de distribution".

Les musées. Stephen Clarke n'assimile pas la France à sa seule capitale, Paris. Bien qu'il rende hommage au musée "peut-être le plus célèbre du monde", le Louvre, il loue les qualités du patrimoine culturel français dans son ensemble. A son palmarès figurent en bonne place les châteaux de la Loire, Chambord, Chenonceau et Chinon en tête.

Les trains. Voilà qui pourrait faire sourire nombre d'usagers de la SNCF excédés par les prix et le service ferroviaire. Stephen Clarke souligne "les excellentes affaires" proposées par le site de la SNCF, où il est possible "d'acheter un billet de première classe pour quelques euros de plus que celui de seconde".  

Les embouteillages. Au volant, nos compatriotes impressionnent le journaliste. Malheureusement pas dans le bon sens. "L'incarnation suprême de l'idéal français se retrouve dans l'automobile" écrit-il. Étonnante observation provenant du pays où la voiture est reine. Mais qu'importe, le jugement est sans appel : "la conception du savoir-vivre du conducteur français moyen est terrifiante : je veux aller là, et personne ne m'en empêchera".

La politesse. Politesse va de paire avec dédain chez eux, embraye Stephen Clarke. Il réfute la thèse selon laquelle les Français seraient absolument antipathiques pour souligner une autre forme d'impolitesse. "Quand un maître d'hôtel guindé vous donne du "Monsieur?", il vous respecte en même temps qu'il questionne la légitimité de votre existence." Une seule solution pour partager les codes de cette bienséance particulière, commencer toutes les conversations pour un "bonjour" enthousiaste. "Ce n'est pas un simple "hello", dans le code français, cela signifie "oui je suis là et je vous respecte en étant poli, donc vous allez aussi me respecter et être agréable avec moi."

Le service client. "Les Français ont un dicton : le client est roi, mais nous savons ce que vous avez fait à vos rois."Phrase lapidaire qui témoigne de notre réputation de gens peu amènes. A relier directement au chapitre sur la politesse.

La mondialisation. Sur ce dernier point, Stephen Clarke s'étonne que la France se protège tant d'une dynamique dans laquelle elle excelle pourtant. Il cite pèle-mêle les réussites des grandes multinationales françaises: JC Decaux, Areva, Veolia, Transdev. "Avez-vous remarqué qui vous fournit en électricité, qui détient vos réseaux de transports, qui nourrit votre armée et même qui construit les toilettes publiques de votre ville ?".