Julian Assange, "homme à abattre" pour la NSA

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avec AFP , modifié à
MISE À PRIX - L'agence américaine de renseignement espionnait Wikileaks. Et avait placé un contrat sur la tête de son fondateur.

L'INFO. L'espionnage mis en place par la NSA ne s'arrêtait pas aux gouvernements et aux internautes. L'agence américaine de renseignements, en partenariat avec son pendant britannique GCHQ, surveillait également le site de lanceur d'alertes WikiLeaks, selon des documents publiés mardi par Edward Snowden, ancien agent de la NSA aujourd'hui réfugié en Russie. Julian Assange, à l'origine de WikiLeaks, aurait même été placé sur une liste "d'hommes à abattre".

"Préparer une réponse appropriée". WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents secrets notamment sur l'armée américaine, regrette que "la NSA et ses complices britanniques ne montrent aucun respect pour la règle de droit". WikiLeaks condamne dans un communiqué "le comportement sans foi ni loi de l'Agence nationale de sécurité. Nous appelons l'administration Obama à nommer un procureur spécial pour enquêter sur l'étendue de l'activité criminelle de la NSA contre les médias, notamment WikiLeaks", a réagi Julian Assange. Ce dernier indique avoir demandé à l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, qui assure déjà sa défense ainsi que celle de son site, "de préparer la réponse approprié".

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Une "chasse à l'homme" contre Julian Assange. Selon l'un de ces documents, la NSA a également inscrit depuis 2010 Julian Assange sur "une liste de gens qui doivent être la cible d'une chasse à l'homme, et qui comprend des membres soupçonnés d'appartenir au réseau Al-Qaïda", révèle la publication.

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