Hyperloop, le train du futur, entre en gare... de test

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SUR LES RAILS - Ce projet un peu fou qui prévoit des wagons capables de se déplacer à 1.200 km/h va être testé au Texas.

Et si vous pouviez faire un trajet Paris-Lyon en seulement 30 minutes de train ? Et si, pour relier San Francisco à Los Angeles, il fallait désormais patienter 35 minutes dans un wagon ? Un train capable de rouler à 1.200 km/h, voici le projet fou lancé par le milliardaire Elon Musk, à qui l'on doit notamment les voitures électriques de luxe Tesla. Présenté en août 2013, l'Hyperloop vient de connaître une nouvelle avancée puisque sa piste d'essai au Texas a été annoncée lundi.

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Comment ça marche ? L'Hyperloop utilisera une technologie de propulsion inédite, basée sur la basse pression couplée à un champ magnétique. Concrètement, des capsules (les wagons) circulent dans des tubes transparents (un tunnel dans le cas du train) où une basse pression limite les frictions de l'air. Les capsules en question lévitent sur des coussins d'air tandis que c'est le champ magnétique qui permet la propulsion. Un procédé capable d'atteindre une vitesse de 1.200 km/h soit plus rapide qu'un avion.

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650 km en 35 minutes. Grâce à ce train du futur, il sera possible de relier San Francisco et Los Angeles en seulement 35 minutes. Un trajet Paris-Lyon ne prendrait plus que 30 minutes contre deux heures environ avec le TGV actuellement. Car le projet serait plutôt destiné aux courtes distances, afin de concurrencer directement l'avion. Et si Elon Musk a garanti que le prix du billet serait moins élevé que celui d'un trajet en avion équivalent, il faudra patienter au moins dix ans avant de pouvoir l'essayer.

Dans sa chronique éco du 19 janvier, le spécialiste Axel De Tarlé détaillait ce projet :

Hyperloop, des trains à plus de 1000 km/hpar Europe1fr

Cent chercheurs sur le coup. Un an après son annonce, le projet Hyperloop a recruté 100 chercheurs qui vont désormais plancher sur la piste d'essai basée au Texas. Le premier modèle qui pourrait fonctionner est attendu d'ici trois ou quatre ans. Une première tentative qui coûte cher puisque le seul prototype d'essai a été évalué entre 5 et 8,6 milliards d'euros. À titre comparatif, le projet LGV dans son ensemble a coûté 7 milliards d'euros.