Google investit le mobile aux Etats-Unis

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Johann Duriez-Mise à Barcelone , modifié à
NOUVEL ARRIVANT - Le géant du Web a confirmé lundi à l'occasion du Mobile World Congress (MWC) de Barcelone qu'il allait exploiter les réseaux américains existants pour lancer ses propres forfaits.

Le Wall Street Journal ne s'était donc pas trompé : le quotidien américain affirmait dès le mois de janvier la volonté de Google de devenir opérateur téléphonique aux États-Unis. C'est Sundar Pichai, responsable des produits Google, qui l'a confirmé lundi à l'occasion d'une conférence au salon Mobile World Congress (MWC) de Barcelone. Une offre qui devrait être disponible "dans les mois à venir" mais uniquement aux États-Unis.

Pas un opérateur à proprement parler. Comme l'indiquait le WSJ en janvier, Google n'a pas pour ambition de devenir un opérateur mobile à part entière. Il ne va pas déployer d'antennes-relais à travers le pays de l'Oncle Sam, il a choisi d'utiliser les antennes des opérateurs américains déjà implantés. Ainsi, des négociations seraient en cours avec T-Mobile et Sprint outre-Atlantique.

Innover dans la téléphonie mobile. Google l'a montré en commercialisant plusieurs smartphones sous le nom "Nexus", conçus par différentes marques (HTC, Samsung, LG ou encore Asus) : il est capable d'innover dans tous les domaines. Ainsi, en devenant opérateur, le géant américain souhaiterait par exemple mettre en place des technologies permettant de faire cohabiter le WiFi et la 4G. En revanche, Google a affirmé que ce projet ne concernait, dans un premier temps du moins, que les États-Unis. Mais il n'est pas dit que le futur opérateur américain ne change d'avis.

En attendant les ballons/antennes-relais. Malgré cette entrée par la petite porte chez les opérateurs mobiles, les ambitions de Google sont grandes. On se rappelle ainsi le partenariat passé par la firme californienne avec le Centre national d'études spatiales (CNES) afin d'envoyer des ballons dans l'espace. Cette idée farfelue viserait à connecter à Internet des régions reculées, en Afrique ou en Asie par exemple.

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