Yvelines : une ancienne actrice des "filles d'à côté" condamnée pour violences conjugales

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Hélène Le Moignic, qui jouait dans la sitcom Les filles d'à côté dans les années 1990, a été condamnée à deux mois de prison avec sursis. © Capture d'écran Les filles d'à côté
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Hélène Le Moignic a été reconnue coupable de violences et condamnée à deux mois de prison avec sursis. Selon une expertise psychiatrique, elle souffre de tendances paranoïaques.

Son nom ne vous dit peut-être rien mais son visage rappellera sûrement quelques souvenirs aux trentenaires. Hélène Le Moignic était une des héroïnes de la série télé Les filles d'à côté dans les années 90, où elle interprétait le rôle de Magalie. Aujourd'hui âgée de 54 ans, elle comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Versailles, comme le relate Le Parisien. Hélène Le Moignic a été reconnue coupable de violences sur son ex-compagnon fin 2017 et début 2018 et a été condamnée à deux mois de prison avec sursis. 

"Psychologiquement très fragile". "C’est une femme blonde usée par la vie et psychologiquement très fragile qui fait face au juge", peut-on lire dans les colonnes du Parisien. La magistrate relate la soirée du 29 décembre 2017 où les gendarmes interviennent dans les Yvelines chez l'homme qui partage la vie de l'ex-actrice depuis cinq mois. Les forces de l'ordre découvrent une maison complètement retournée, où "tous les carreaux de l'entrée ont été brisés avec un tournevis". Serge raconte que dans une crise de démence, Hélène Le Moignic lui a donné un coup sur la tête avec un tableau. 

Tendances paranoïaques. Interrogée par les gendarmes, l'ex-actrice nie en bloc, affirmant que c'est elle qui est la victime. "J'étais dans une relation toxique avec cet homme. J’ai été piégée. Je n’arrivais pas à en sortir. Et finalement, quand la réalité s’est imposée, j’ai explosé", déclare-t-elle. Selon un médecin qui l'a rencontrée, Hélène Le Moignic souffre de tendances paranoïaques, "au point qu'il est difficile de comprendre si cette femme est un agresseur ou une victime". Pour son avocate, elle est était victime d'une "relation néfaste" qui avait fait de sa cliente une "esclave sexuelle". Le conseil de son ex-compagnon a demandé de son côté au tribunal que Hélène Le Moignic "laisse son client en paix".