Une star de Bollywood expulsée d'un appartement parisien pour loyers impayés

Sherawat Malika 1280
Selon les propriétaires, Malika Sherawat et son mari n'ont réglé "aucun loyer depuis leur entrée dans les lieux" en janvier 2017. © ALBERTO PIZZOLI / AFP
  • Copié
avec AFP
Son avocat a fait valoir que l'actrice et son mari étaient dans une situation financière "difficile", et il a mis en avant leurs "revenus irréguliers".

La justice a ordonné l'expulsion de l'actrice de Bollywood Mallika Sherawat et de son époux français d'un appartement du très chic 16e arrondissement parisien, faute d'en avoir payé les loyers, a-t-on appris mardi.

"Séquestration du mobilier". La star indienne, de son vrai nom Reema Lamba, et son époux, Cyrille Auxenfans, étaient devenus le 1er janvier 2017 locataires de cet appartement, dont le loyer s'élevait à 6.054 euros mensuel. Le tribunal d'instance du 16e arrondissement a ordonné leur expulsion dans une décision datée du 14 décembre. Le tribunal a de plus autorisé "la séquestration du mobilier" et condamné le couple à payer la somme de 78.787 euros aux propriétaires au titre des loyers, charges et indemnités d'occupation impayés.

"Revenus irrégulières" de l'actrice. Après "un commandement de payer" envoyé par les propriétaires, Mallika Sherawat et son époux avaient saisi le juge des référés de ce tribunal afin de demander des délais de paiement. Lors de l'audience, le 17 novembre, leur avocat avait fait valoir qu'ils étaient dans une situation financière "difficile", et mis en avant les "revenus irréguliers" de l'actrice.

"46 millions d'euros". Les propriétaires de l'appartement avaient eux critiqué "la mauvaise foi" des locataires, disant au tribunal que Mallika Sherawat "aurait perçu la somme de 46 millions d'euros" entre août 2016 et août 2017. Ils ont affirmé que le couple n'avait réglé "aucun loyer depuis leur entrée dans les lieux, à l'exception d'une somme de 2.715 euros par virement du 21 décembre 2016. L'appartement ne serait en fait qu'une résidence secondaire, selon l'avocat des propriétaires, Me Olivier Mayrand. Le couple peut faire appel de la décision. L'expulsion ne pourra avoir lieu avant la fin de la trêve hivernale, le 31 mars, a souligné Me Mayrand.