Une nouvelle fusillade à Marseille

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avec Nathalie Chevance et Alain Acco , modifié à
Un malfaiteur a été tué lundi après une tentative de braquage. Un policier a été blessé.

Quelques heures seulement après le drame à Vitrolles, une nouvelle fusillade a éclaté lundi en fin d’après-midi, dans les Bouches-du-Rhône, cette fois à Marseille même, selon une information révélée par Europe 1. Le bilan est lourd : un malfaiteur est mort, un autre est blessé. Un policier a également été atteint, mais plus légèrement, à l’épaule, lors de l'échange de tirs. La balle a atterri dans son gilet de protection.

Echanges de tirs avec la police

C'est une tentative de braquage d’un magasin de bricolage, dans le quartier de la Rose, qui a mal tourné. Le vol à main armée s'est déroulé sous les yeux des clients encore présents en fin de journée dans le magasin. Un agent de sécurité présent en civil a réussi à donner l'alerte peu avant 19 heures. Quand les policiers sont arrivés sur place, les braqueurs ont ouvert le feu immédiatement. Les agents ont alors riposté.

Après la fusillade, un troisième malfaiteur s'est rendu à la police. Les voleurs étaient vraisemblablement équipés d'armes automatiques, de fusils-mitrailleurs de type Kalachnikov. Après la fusillade à Vitrolles, le directeur interrégional de la police judiciaire, Roland Gauze, avait commenté : "ce qui me préoccupe, c'est de constater que des malfaiteurs se munissent de Kalachnikov pour une série de casses nocturnes et n'hésitent pas à tirer sur des forces de police, leur but étant d'éviter à tout prix d'être interpellés".

Des Kalachnikov et un pistolet automatique

Le butin du braquage, dont le montant n'a pas encore été évalué, a été retrouvé dans la voiture des malfaiteurs, ainsi que deux Kalachnikov et un pistolet automatique.

A Marseille lundi soir, le préfet en charge de la Sécurité à la préfecture de région, Alain Gardère, a estimé "que le dispositif de lutte contre les vols à main armée, mis en place à Marseille depuis plusieurs semaines maintenant, avait parfaitement fonctionné". L'enquête a été confiée par le parquet à la brigade de répression du banditisme.