Une lycéenne de 16 ans foudroyée par une méningite

Le vaccin utilisé contre la maladie, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque.
Le vaccin utilisé contre la maladie, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque. © AFP
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avec AFP , modifié à
Un traitement antibiotique préventif a été proposé à ses proches, aux membres de son club sportif, au personnel et aux élèves du lycée où elle était scolarisée. 

Une lycéenne de 16 ans, originaire d'Hauterives dans la Drôme, est décédée mercredi d'une méningite à son domicile, a appris jeudi l'AFP auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.

La souche pas encore déterminée. "Les résultats de l'autopsie de la jeune fille, pratiquée aujourd'hui à Grenoble, l'ont confirmé. Mais la souche du méningocoque (A, B, C, W, Y) n'a pas encore été déterminée", a précisé une porte-parole de l'établissement public, confirmant une information de France Bleu.

Transmission par la salive. Un traitement antibiotique préventif a été proposé à ses proches, aux membres de son club sportif, au personnel et aux élèves du lycée Gabriel Faure de Tournon, dans l'Ardèche, où elle était scolarisée. Au total, 80 personnes ont été contactées par l'ARS. Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. Il se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, une raideur à la nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière.

Vaccination. Le vaccin utilisé contre la maladie, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque (A, C, Y et W). En février 2017, une campagne massive de vaccination avait touché près de 14.000 étudiants sur le campus de Dijon. Elle avait été mise en place à la suite de trois cas de méningite à méningocoques de type W, dont deux mortels.