Un traumatisme crânien à l'origine de la mort de l'enfant de 9 ans dans l'Aisne

La garde à vue du suspect de 27 ans interpellé mardi a été prolongée jusqu'à jeudi 6h.
La garde à vue du suspect de 27 ans interpellé mardi a été prolongée jusqu'à jeudi 6h. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le procureur de Laon a annoncé mercredi que la mort de l'enfant de 9 ans dont le corps a été retrouvé lundi soir est due à un traumatisme crânien.

Un traumatisme crânien est à l'origine de la mort de l'enfant de 9 ans dont le corps a été retrouvé lundi soir dans une maison abandonnée d'un village de l'Aisne, a annoncé mercredi le procureur de Laon.

"L'autopsie pratiquée mardi a révélé que la mort" du petit Tom "est due à un traumatisme crânien" et "des traces de viol ont été mises en évidence" a déclaré Baptiste Porcher lors d'une conférence de presse, précisant que la garde à vue du suspect de 27 ans interpellé mardi était prolongée jusqu'à jeudi 6h.

Partis cueillir des cerises. "Le gardé à vue est, en l'état de nos investigations, la dernière personne à avoir vu la victime en vie", a ajouté le magistrat. "À ce stade, il conteste son implication". Son casier judiciaire est vierge. L'enquête, ouverte du chef de meurtre, précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime a été confiée à la section de recherches d'Amiens. "Il ressort que le mineur, en compagnie d'un camarade de 11 ans, et d'un majeur, sont partis cueillir des cerises" dans le jardin de la maison abandonnée où le corps a été découvert, a relaté Baptiste Porcher. "Le camarade mineur est retourné chez lui et la victime lui a dit qu'elle arrivait".

Un corps retrouvé quasi nu. L'enfant a été découvert lundi dans un endroit difficile d'accès, dissimulé sous des orties, quasi nu, porteur seulement de chaussettes et d'un T-shirt relevé au niveau de son cou. Le corps était recouvert d'une substance brûlante, "pouvant être de l'hydrocarbure", a détaillé le magistrat. "Des traces de commencement de combustion ont été relevées sur certains végétaux à proximité du corps", a-t-il encore précisé, expliquant que l'orage qui s'abattait alors sur le petit village du Hérie-la-Viéville (230 habitants) avait été de "nature à éteindre un début d'allumage."