Un incendie criminel fait un mort à Saint-Nazaire

Deux personnes ont été placées en garde à vue. Image d'illustration.
Deux personnes ont été placées en garde à vue. Image d'illustration. © Philippe HUGUEN / AFP
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Guillaume Biet édité par Antoine Terrel , modifié à
L'autopsie de la victime, âgée de 42 ans, a révélé que celle-ci avait été poignardée, puis frappée avant l'incendie. Un père de 46 ans et son fils de 22 ans ont été placés en garde à vue lundi soir avant d'être mis en examen mercredi.
INFO EUROPE 1

Un incendie mortel s’est déclaré lundi soir dans un pavillon de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux du sinistre vers 21h30, rue des Saules, ils ont aperçu à l’intérieur de l’habitation un homme pris par les flammes. Ils ont alors brisé la porte d’entrée pour tenter de lui porter secours, en vain. La victime est décédée, prise aux piège par le feu violent.

Poignardé et frappé avant l'incendie. L’autopsie de la victime, âgée de 42 ans, révèle néanmoins que cet homme a été poignardé, puis frappé avant que son pavillon ne soit incendié. Malgré ses blessures, il était encore en vie lorsque les policiers sont arrivés devant son pavillon en flammes.

Deux suspects interpellés. Dans l’heure qui a suivi, les policiers ont interpellé deux hommes. Il s’agit d’un père de 46 ans et de son fils de 22 ans, selon les informations recueillies par Europe 1. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans cet incendie d’origine criminelle, pour une raison encore inconnue. Il s'agissait de deux personnes alcoolisées quand elles ont été placées en garde à vue, peu après la découverte du corps. "Les deux suspects affirment ne se souvenir de rien", a précisé la vice-procureure de Saint-Nazaire, Joëlle Bohnert. La victime et les deux suspects "se connaissaient, mais n'étaient pas des voisins.

Mercredi soir, le père et son fils ont été mis en examen pour homicide volontaire, a indiqué jeudi le parquet de Nantes. Le mobile de l'acte n'est pour l'instant pas déterminé. La victime et les deux suspects "se connaissaient, mais n'étaient pas des voisins", avait-on appris précédemment auprès de la vice-procureure de Saint-Nazaire, Joëlle Bohnert. Le dossier a depuis été transmis au parquet de Nantes. Une information judiciaire a été ouverte et les deux hommes ont été placés en détention.