Toulouse : "fermez et restez à l’intérieur"

La gérante d’un pressing situé dans la rue de la prise d’otages décrit la panique ambiante.
La gérante d’un pressing situé dans la rue de la prise d’otages décrit la panique ambiante. © REUTERS
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Stéphanie de Silguy et Pierre de Cossette , modifié à
TEMOIGNAGE - La gérante d’un pressing près de la prise d’otages décrit la nervosité sur place.

Depuis 10 heures mercredi matin, un homme se réclamant d'Al-Qaïda, retient des otages dans une succursale du CIC , avenue Camille Poujol à Toulouse. La gérante du pressing situé juste en face de cette banque a témoigné au micro d’Europe1. "J’étais sur le seuil du magasin pour regarder. Un policier est entré et m’a dit de rester dans mon magasin, de fermer la porte et de ne pas sortir. Il n’a pas voulu me dire pourquoi. Il était très nerveux", raconte-t-elle.

Le policier "était très nerveux"

La police judiciaire s'est rendue sur place et le quartier a été bouclé par les forces de l'ordre. "J’ai vu arriver des policiers en civil avec des gilets par balle", décrit la patronne du pressing.

Lorsque la gérante apprend que le forcené âgé d’une trentaine d’années se revendiquait d’Al-Quaïda, elle n'a pas caché sa stupeur : "Oh c’est pas vrai ! Mon Dieu ! En plus, c’était il y a trois mois, Mohamed Merah… Je vais vous dire, ça s’est passé juste derrière, dans la rue parallèle". Reste que rien ne permet d'établir un lien entre cette affaire et le cas Mohamed Merah, au-delà de la proximité géographique.