Toulouse : deux policiers légèrement blessés par des jets de projectiles au Mirail

Deux policiers ont été légèrement blessés lors d'une opération contre le trafic de drogue au Mirail.
Deux policiers ont été légèrement blessés lors d'une opération contre le trafic de drogue au Mirail. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
Les forces de l'ordre ont été blessées lors d'une opération sur un lieu de trafic de drogue. Un policier a été touché à la jambe, un autre au visage.

Deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles et deux jeunes guetteurs présumés ont été interpellés, mercredi soir dans le quartier du Mirail à Toulouse, lors d'une opération sur un lieu de trafic de drogue, a-t-on appris jeudi auprès d'un syndicat de police. Un policier a été touché à la jambe, un autre au visage par des jets de projectiles, notamment des chaises et du verre, a indiqué Didier Martinez, secrétaire régional Unité SGP Police FO Occitanie.

Les forces de l'ordre pris à partie par une quinzaine d'individus. Les deux fonctionnaires de police ont été pris à partie par une quinzaine d'individus mercredi soir à la Reynerie, dans le quartier du Grand Mirail, et ont riposté avec des gaz lacrymogènes. L'intervention de renforts a permis de "repousser les assaillants" et de procéder à deux interpellations, selon un communiqué du syndicat.

Une autre opération contre le trafic de stupéfiants. Plus tôt mercredi après-midi, lors d'une autre opération contre le trafic de stupéfiants dans le quartier de Bagatelle, qui jouxte Le Mirail, deux autres policiers ont été légèrement blessés en chutant de leur scooter après qu'un "individu a porté un coup violent sur le flanc du scooter, faisant chuter les fonctionnaires", selon le même communiqué. Le jeune homme a été également interpellé.

"A chaque fois qu'on va sur un point de deal, on se fait malmener". Le responsable syndical a précisé que les blessures légères des quatre policiers n'avaient pas nécessité leur hospitalisation. Unité SGP "demande la fermeté la plus exemplaire", a ajouté Didier Martinez, car "à chaque fois qu'on va sur un point de deal, on se fait malmener", d'où cette "exaspération" et ce "malaise" parmi les fonctionnaires de police.

Mi-avril, le quartier du Grand Mirail avait été le théâtre de violences et d'échauffourées après la mort controversée d'un détenu originaire du quartier et le contrôle tendu d'une femme vêtue d'une burqa.