Toulon : un homme confondu par des traces de sang mis en examen pour assassinat

Des analyses génétiques ont permis de montrer que l'ADN de la victime était présente sur des prélèvements effectués sur le suspect.
Des analyses génétiques ont permis de montrer que l'ADN de la victime était présente sur des prélèvements effectués sur le suspect. © Flickr Police nationale
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avec AFP , modifié à
Le suspect s'était déjà présenté à la police pour s'innocenter.

Un jeune homme de 21 ans a été mis en examen pour assassinat et écroué après la découverte de traces de sang de sa victime, tuée il y a une semaine dans un guet-apens à La Seyne-sur-Mer, dans le Var, traces de sang retrouvées sur ses vêtements et chaussures, a annoncé vendredi le parquet de Toulon.

Assassiné à la sortie de l'ascenseur. La victime, Lionel Gomis, 27 ans, avait été tuée le 13 octobre au soir alors qu'il rendait visite à sa mère dans un immeuble de la cité Berthe, à La Seyne. L'assassin l'attendait à la sortie de l'ascenseur et lui avait tiré plusieurs balles aux genoux et dans la trachée. Le parquet, confirmant une information de Var Matin, précise que le suspect, Anthony Bouskaya, s'est présenté de lui-même mardi à la police pour les informer qu'il était désigné comme l'assassin par la rumeur publique mais qu'il n'y était pour rien.

Analyses génétiques. Il avait cependant été mis en garde à vue, le temps pour les policiers de mener des investigations complémentaires. Des analyses génétiques ont alors permis de montrer que l'ADN de la victime était présente sur des prélèvements effectués sur le suspect. Selon le parquet, celui-ci a refusé de s'expliquer lors de ses auditions. La veille déjà, un autre homme, lui aussi désigné par la rumeur, s'était présenté à la police et avait été disculpé parce que, placé sous le régime de la semi-liberté, il avait été prouvé qu'il avait regagné sa cellule à l'heure du crime.