Terrorisme : deux hommes, soupçonnés d'être liés à Rachid Kassim, mis en examen et écroués

Deux membres de l'entourage de Rachid Kassim ont été mises en examen et écrouées
Deux membres de l'entourage de Rachid Kassim ont été mises en examen et écrouées © PHILIPPE LOPEZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Le parquet de Paris a annoncé que deux nouvelles personnes étaient mises en examen et écrouées dans l'entourage de Rachid Kassim.

Deux hommes ont été mis en examen et écroués, a annoncé le parquet de Paris mercredi. Ils sont soupçonnés d'être liés au djihadiste français Rachid Kassim, l'instigateur des attentats de Magnanville et de Saint-Etienne-du-Rouvray.

En contact par Telegram. Ces deux Français, âgés de 30 et 39 ans, ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a précisé le parquet. Arrêtés vendredi, ils fréquentaient Rachid Kassim, soupçonné d'avoir téléguidé les attentats depuis la zone irako-syrienne, avant le départ de ce dernier signalé en mai 2015. Les enquêteurs soupçonnent le plus jeune d'avoir été, encore récemment, en contact avec Kassim via la messagerie cryptée Telegram et "se demandent s'il a pu être réceptif à certains des appels au meurtre" lancé par le djihadiste, a détaillé une source proche de l'enquête.

Concernant le suspect de 39 ans, originaire de Roanne comme Kassim, "il a une aura importante et on cherche à savoir s'il a pu jouer un rôle dans la radicalisation de Kassim", a-t-elle ajouté. Ce dernier, considéré actuellement comme l'un des propagandistes francophones les plus dangereux de l'EI, est soupçonné de téléguider via internet des attentats en France depuis la zone irako-syrienne. 

Des liens avec Rachid Kassim. Selon les enquêteurs, Kassim, 29 ans, a inspiré, plus ou moins directement, les attaques de Magnanville, dans les Yvelines, où Larossi A. a tué un policier et sa compagne le 13 juin, et de Saint-Étienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, où Adel K. et Abdel Malik P. ont tué un prêtre dans une église le 26 juillet.  Il aurait également piloté les projets d'attentats du commando de femmes, arrêté le 8 septembre après la découverte d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz en plein coeur de Paris. 

Au moins trois adolescents de 15 ans ont été écroués ces derniers jours, soupçonnés de vouloir commettre une action violente inspirée par les appels au meurtre de Rachid Kassim.