Strasbourg : un pickpocket confondu par une sonnerie dans son pantalon

Un des voleurs présumés ne voulait pas répondre à son téléphone devant les policiers.
Un des voleurs présumés ne voulait pas répondre à son téléphone devant les policiers. © Etienne LAURENT/AFP
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avec AFP , modifié à
Trois pickpockets sont soupçonnés d'avoir volé une cinquantaine de portables parmi la foule d'un concert à Strasbourg. L'un d'eux a été confondu grâce à la sonnerie d'un de ces téléphones.

Trois pickpockets, soupçonnés d'avoir dérobé une cinquantaine de téléphones portables lors d'un concert samedi à Strasbourg, ont été confondus par la police lorsque l'un d'eux a ostensiblement ignoré la sonnerie de l'un des appareils... qu'il avait caché dans son pantalon, a appris l'AFP lundi de sources policière et judiciaire. Les voleurs présumés - dont deux ont été interpellés très peu de temps après les faits, et le troisième le lendemain à Mulhouse - se trouvaient toujours en garde à vue lundi et devraient être mis en examen mardi, a indiqué le parquet de Strasbourg, qui s'apprêtait à ouvrir une information judiciaire pour "vol en bande organisée".

La victime appelle le voleur. L'un des deux suspects interpellés samedi soir avait en sa possession 13 téléphones portables dont il n'a pas pu justifier l'origine, a indiqué la police, confirmant une information des Dernières nouvelles d'Alsace. Il a été confondu lorsque les policiers qui le contrôlaient à un arrêt de tram se sont étonnés qu'il ne réponde pas à la sonnerie d'un téléphone. L'un des fonctionnaires a alors répondu lui-même, et est tombé sur une femme qui appelait son propre numéro en expliquant qu'on venait de lui voler son téléphone.

Razzia au concert. En tout, les trois personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir fait main basse sur une cinquantaine de téléphones et des portefeuilles parmi la foule des spectateurs venus assister à un concert de rock au Zénith de Strasbourg. Une partie du butin avait été retrouvée abandonnée dans l'herbe près de la salle de spectacle. "On a affaire à des voleurs professionnels, qui ont fait une foule de victimes. Nous sommes en train de vérifier s'ils étaient plus nombreux, et s'ils ont pu sévir en d'autres endroits", a confié une magistrate du parquet.