Seine-Saint-Denis : un homme dans un état critique, touché par un tir de la police

Le conducteur d'une voiture signalée volée a été atteint à la tête par une balle. (Illustration)
Le conducteur d'une voiture signalée volée a été atteint à la tête par une balle. (Illustration) © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Un homme de 26 ans a été touché à la tête par un tir de la police, mardi soir à Épinay-sur-Seine. Il tentait d'échapper aux forces de l'ordre au volant d'une voiture signalée volée.

Un homme a été grièvement blessé mardi soir en Seine-Saint-Denis, touché à la tête par une balle de la police alors qu'il essayait d'échapper aux forces de l'ordre, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Son pronostic vital restait engagé mercredi, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Il tentait de fuir la police. Il a été blessé lors d'une "tentative d'interpellation de personnes que les policiers soupçonnaient d'utiliser un véhicule volé", a ajouté cette source. Au volant d'une voiture, il avait tenté de "passer en force" pour fuir "la nasse qui s'était refermée" sur lui et deux autres hommes, a précisé une source policière.

Touché par balle à la tête. Mardi peu avant minuit, à Épinay-sur-Seine, une voiture avec trois hommes à bord s'approche d'une Mercedes signalée volée, qui fait l'objet d'une surveillance policière. L'un des suspects se fait interpeller à peine monté dans la Mercedes. Pour fuir, les autres foncent en voiture vers les policiers "à pied" qui faisaient barrage, selon la source policière. Trois fonctionnaires ouvrent le feu, tirant à huit reprises, a précisé cette source. Le conducteur, atteint à la tête, a été transporté à l'hôpital. Les deux autres hommes ont été placés en garde à vue.

L'IGPN saisie. Une enquête, confiée à la sûreté départementale, est ouverte pour "recel de vol, refus d'obtempérer et tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué le parquet de Bobigny à l'AFP. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", a parallèlement été saisie pour éclaircir les circonstances des tirs policiers.