Rhône : deux fillettes retrouvées mortes dans une caserne de gendarmerie

Les fillettes ont été découvertes mortes dans un logement de la caserne de gendarmerie de Limonest.
Les fillettes ont été découvertes mortes dans un logement de la caserne de gendarmerie de Limonest. © Capture écran
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avec AFP , modifié à
Les deux petites filles âgées de 3 et 5 ans ont été retrouvées mortes dimanche soir dans leur chambre. Une enquête a été ouverte.

Dimanche soir, deux petites filles de 3 et 5 ans ont été découvertes mortes dans un logement de la caserne de gendarmerie de Limonest  dans le Rhône, rapporte lundi Le Progrès. C'est la mère qui a fait la macabre découverte. Une enquête a été ouverte pour "recherches des causes de la mort" par le parquet de Lyon.

Dans leur chambre pour se reposer. Dimanche, vers 18 heures, la mère a découvert les corps de ses enfants inanimés dans leurs lits. C'est elle également qui a contacté le Samu et reçoit les pompiers qui arrivent quelques minutes plus tard mais ne parviennent pas à les réanimer. Peu de temps avant, les deux fillettes étaient allées dans leur chambre pour se reposer alors que toute la famille était réunie dans l'appartement. 

Empoisonnées par leur mère ? Des sources de presse évoquent l'éventualité d'un empoisonnement des deux sœurs par leur mère, en cours de séparation avec son mari gendarme. "C'est une des hypothèses de travail", a indiqué une source proche de l'enquête. Deux autres personnes se trouvaient dans l'appartement de fonction au moment des faits. 

Le père et des témoins interrogés. Le père des enfants, un sous-officier de la brigade de gendarmerie de Limonest, était dimanche en déplacement pour une épreuve sportive, précise-t-on de même source. Il a été entendu dans la nuit de dimanche à lundi par les enquêteurs ainsi que d'autres témoins.

Les autopsies réalisées dans l'après-midi lundi n'ont pas permis de déterminer les causes de la mort des deux enfants, et des analyses toxicologiques étaient toujours en cours. 

Mise à jour - La mère en garde à vue. La mère des deux fillettes décédées a été placée en garde à vue, a appris l'AFP lundi soir de source proche de l'enquête. En état de choc, la mère de famille se trouvait toujours à l'hôpital lundi en début de soirée. L'enquête ouverte initialement pour "recherche des causes de la mort" a basculé en enquête pour "homicides" à l'issue d'"auditions", a précisé cette source.