Rennes : 20 personnes mises en examen après des dégradations dans le métro

Le métro de Rennes avait subi des dégradations jeudi.
Le métro de Rennes avait subi des dégradations jeudi. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP
Huit femmes et douze hommes âgés de 19 à 30 ans ont été mis en examen samedi après les dégradations survenues jeudi dans le métro rennais.

Vingt personnes, dont 19 avaient été interpellées jeudi matin dans le métro de Rennes en flagrant délit de dégradations, dans le cadre d'une enquête sur des violences lors des manifestations dans la ville, ont été mises en examen samedi pour "dégradations en réunion sur des biens d'utilité publique et participation à une association de malfaiteurs". Pour 18 d'entre eux, s'y ajoute le chef de "refus de signalisation", a indiqué le parquet de Rennes dans un communiqué. Ils encourent jusqu'à sept ans d'emprisonnement.

Sous contrôle judiciaire. Tous les mis en examen, huit femmes et douze hommes âgés de 19 à 30 ans ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire strict, avec interdiction de contacts entre eux, obligation de pointage et "pour la plupart, interdiction de paraître au sein et aux abords des manifestations contre la loi travail et les violences policières", a précisé le parquet. Les quatre magistrats instructeurs n'ont pas suivi le parquet, qui avait requis leur placement en détention provisoire, "compte tenu de la nature et de la gravité des faits et de la nécessité de poursuivre des investigations auxquelles les gardés à vue font obstacle".

"Mouvance ultra-gauche". Selon le procureur, "certains d'entre eux sont identifiés clairement comme des individus radicalisés appartenant à la mouvance ultra-gauche" et sont présents à Rennes depuis plusieurs semaines.
Averti de la préparation d'une action de "sabotage" prévue jeudi matin dans les stations du métro rennais, les enquêteurs avaient placé l'ensemble des stations sous surveillance.