Quatre suspects après l'agression d'un ado

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avec Guillaume Biet, Pierre de Cossette et Arthur Helmbacher , modifié à
- Trois agresseurs présumés ont été interpellés. Le quatrième s'est rendu.

Une "agression sauvage" selon la police. Un collégien, âgé de 14 ans, a été grièvement blessé par des agresseurs qui l’attendaient à la sortie des cours mercredi vers 12h30, à proximité du collège Pablo-Picasso à Garges-lès-Gonesse, dans le Val d'Oise.

A 300 mètres du collège environ, une dizaine d’agresseurs ont roué de coups de pieds et de poings l’élève de troisième. Des panneaux de signalisation ont aussi été utilisés. L’adolescent a été laissé pour mort sur le trottoir, son visage a été piétiné. Transporté à l’hôpital, il était toujours, vendredi, plongé dans un coma artificiel, grièvement touché à la tête. Les médecins se donnent trois jours avant de se prononcer plus largement sur l'état du jeune garçon.

Quatre suspects actuellement entendus

Deux suspects, âgés de 15 et 17 ans, ont été interpellés jeudi matin. Un troisième individu, âgé de 16 ans, s'est lui rendu à la police et est également entendu. Un quatrième individu a été placé en garde à vue jeudi en fin d'après-midi, d'après les informations recueillies par Europe 1. Deux d'entre eux étaient déjà connus des services de police, dont l'un pour des faits de vol avec violence.

Vendredi, la garde à vue de trois des quatre mineurs interpellés a été prolongée. "La garde à vue du quatrième n'a pas à être prolongée puisqu'il a été interpellé jeudi à 18h", a précisé la procureure de la République de Pontoise Marie-Thérèse de Givry.

La plupart des agresseurs présumés du collégien agressé mercredi à Garges-lès-Gonesse, dans le Val-d'Oise, ont été identifiés grâce aux témoins de la scène, dont la petite amie de la victime. Selon les premiers éléments de l’enquête, l'agression ne serait pas liée à l’environnement scolaire de l'adolescent blessé. Le collégien, présenté comme un bon élève, n'a jamais eu maille à partir avec la police.

Pour les enquêteurs, son agression pourrait être liée à un vol de téléphone portable dont il a été victime il y a quelques jours. Son grand frère aurait tenté de le récupérer.

"On est choqués"

Une équipe de psychologues s'est rendue jeudi matin au collège Pablo-Picasso. Dans un communiqué diffusé jeudi, le ministre Luc Chatel a, de son côté, "condamné avec la plus grande fermeté "le déchaînement de violence", parlant d'un "acte ignoble".