Pyrénées orientales : deux enfants et leur mère retrouvés morts

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Louis Hausalter avec AFP , modifié à
DRAME - Il est "trop tôt pour déterminer les circonstances" de ces trois décès, a indiqué le procureur de la République de Perpignan.

Deux enfants de 8 et 10 ans ont été retrouvés morts, vendredi soir au domicile de leur famille à Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées orientales, avant que le corps de leur mère soit découvert non loin de là, au pied d'un silo, a-t-on appris auprès des pompiers et du parquet.

L'hypothèse d'un drame familial. Le procureur de la République de Perpignan, Achille Kiriakides, a déclaré qu'il était "trop tôt pour déterminer les circonstances" de ces trois décès. Il a cependant évoqué l'hypothèse d'"un drame familial lié à une séparation du couple" parental. Très concis, le magistrat n'a pas souhaité apporté d'informations avant lundi sur cette affaire qui "relève de l'intime" et a souhaité travailler dans la discrétion. Le parquet a simplement évoqué l'hypothèse d'un "suicide" de la mère, dans un contexte de "rupture".

Les pompiers avaient été alertés peu après 21 heures "pour un problème de famille", dans un pavillon du centre de la petite ville de Canet-en-Roussillon, station balnéaire de 13.000 habitants, à moins de dix kilomètres de Perpignan.

Les corps d'une petite fille de 8 ans et d'un garçon de 10 ans ont été découverts dans la maison, a-t-on appris auprès du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis). Puis la mère a été retrouvée morte un peu plus loin, peu avant 23 heures, au pied d'un silo ou d'un réservoir d'eau, derrière un supermarché. Elle pourrait s'être jetée dans le vide, ont avancé les secouristes.

C'est le père qui a fait la découverte des corps. Le père de famille, dentiste de profession, n'habitait plus sur place. C'est lui qui, en entrant dans la maison vers 21 heures, aurait d'abord trouvé son fils mort et alerté les secours, selon une source proche de l'enquête. Le corps de la petite fille n'a été retrouvé qu'ensuite, à l'arrivée des gendarmes. Au cabinet du maire de Canet, on évoquait samedi après-midi "une famille normale, très discrète, ne faisant jamais parler d'elle". Le couple avait auparavant habité une autre commune des Pyrénées orientales. Selon la mairie et la gendarmerie, une cellule psychologique devrait être installée, lundi, à l'école de Canet où les enfants étaient scolarisés.