Profanation de la stèle commémorant la rafle d'Izieu : un acte "indigne" selon l'Élysée

La stèle a été érigée en mémoire des 44 enfants et 7 adultes raflés à Izieu, en 1944.
La stèle a été érigée en mémoire des 44 enfants et 7 adultes raflés à Izieu, en 1944. © ERIC CABANIS / AFP
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avec AFP
Pour Emmanuel Macron, la profanation de la stèle érigée en mémoire des victimes de la rafle d'Izieu est un acte "lâche".

Emmanuel Macron a fermement condamné mardi la profanation d'une stèle en mémoire de 44 enfants juifs et 7 adultes déportés après la rafle d'Izieu (Ain), l'Elysée dénonçant dans un communiqué "un acte indigne et lâche qui ne restera pas impuni".

"Un acte indigne et lâche qui ne restera pas impuni." "C'est avec une absolue fermeté que le président de la République condamne la profanation de la stèle érigée en la mémoire des 44 enfants juifs et des sept adultes déportés après la rafle d'Izieu", a indiqué l'Elysée.

"Violer ainsi la mémoire de la déportation est un acte indigne et lâche qui ne restera pas impuni. Les auteurs de cette profanation d'une ampleur sans précédent seront recherchés et traduits en justice avec la dernière détermination", est-il ajouté. "Le président de la République adresse aux familles des victimes et aux responsables du site d'Izieu sa sincère sollicitude", conclut l'Elysée.

"On va la reconstruire", promet l'association des Filles et fils de déportés juifs de France. La stèle, qui porte les noms de toutes les victimes, "a été profanée, brisée et arrachée" avait indiqué lundi Jean Lévy, président régional de l'association des Filles et fils de déportés juifs de France (FFDJF). "Nous sommes effondrés mais nous ne baissons pas les bras. On va la reconstruire", avait-il ajouté, précisant que la FFDJF allait "porter plainte, avec la mairie de Lyon".

Le ministre de l'Intérieur, chargé des relations avec les cultes, Gérard Collomb avait souligné dès lundi soir que "cet acte lâche et odieux heurte la mémoire des victimes et constitue un affront aux valeurs de la République".