Procès des "écoutes" Bettencourt : les cinq journalistes et l'ex-majordome relaxés

L'ex-majordome, Pascale Bonnefoy et le journaliste Fabrice Arfi.
L'ex-majordome, Pascale Bonnefoy et le journaliste Fabrice Arfi. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'ex-majordome de Liliane Bettencourt avait dit avoir enregistré ces "écoutes" pour faire "la preuve d'un abus de faiblesse".

Le procès des "écoutes" dans la tentaculaire affaire Bettencourt s'est conclu mardi à Bordeaux par la relaxe de l'ex-majordome de Liliane Bettencourt et de cinq journalistes de Mediapart et du Point, qui étaient poursuivis "pour atteintes à l'intimité de la vie privée" de l'héritière de L'Oréal.

"Un acte socialement utile". Le tribunal correctionnel a notamment estimé que Pascal Bonnefoy n'avait "à aucun moment bénéficié des enregistrements" et qu'il avait remis ensuite à la fille de la milliardaire. Cet "acte socialement utile" répondait à la nécessité de protéger son employeur, a jugé le président Denis Roucou.

"Abus de faiblesse". Pascal Bonnefoy, 52 ans, avait enregistré Liliane Bettencourt dans son bureau et à son insu, entre mai 2009 et mai 2010. Il encourait un an de prison et 45.000 euros d'amende. Lors du procès il avait soutenu avoir réalisé ces écoutes d'abord pour prouver des abus de faiblesse".

Publication des enregistrements. Les cinq journalistes comparaissaient, eux, pour avoir publié des extraits de ces enregistrements illégaux.