Didier Barbot et sa maîtresse Stéphanie Livet, jugés pour avoir tué la femme de l’accusé, ont été condamnés lundi à de la prison ferme : 30 ans pour le premier, 25 ans pour la seconde. En mars 2013, ceux que l'on surnomme "les amants diaboliques" avaient tué la femme de l'accusé, Anne Barbot, 38 ans en l'attirant dans le garage de son habitation à Vritz, en Loire-Atlantique. Elle avait alors été frappée et étranglée, avant que son corps ne soit brûlé dans une forêt.
Conformes aux réquisitions. Ces peines sont conformes aux réquisitions de l'avocat général et ont été accueillies dans le silence par les accusés. Ils encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
Pardon. Invité à s'exprimer en début d'après-midi de ce dernier jour d'audience, avant que la cour ne se retire pour délibérer, Didier Barbot, un agriculteur de 42 ans, avait réitéré ses regrets. "J'ai détruit Anne, sa famille, la mienne. Mon père ne s'en est jamais remis, j'ai sali le nom Barbot (...). Et puis j'ai détruit aussi tous mes amis, je les ai trahis, je leur ai menti, je leur demande pardon à eux aussi."
"Je demande pardon. Ce que j'ai fait est impardonnable", avait lancé sa coaccusée, Stéphanie Livet, ancienne aide-soignante de 40 ans.