Pour échapper à la police, il plonge dans la Garonne

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Dans la nuit, dans les eaux du fleuve, le fuyard a été vu nageant vers une échelle de quai, avant de disparaître. © JEAN PIERRE MULLER / AFP
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avec AFP , modifié à
Cet individu reste introuvable depuis jeudi. Il avait sauté dans le fleuve pour échapper aux forces de l'ordre venues l'interpeller après une série d'agressions sur des passants à Bordeaux.

Un homme d'une vingtaine d'années était introuvable jeudi, quelque 36 heures après s'être jeté dans la Garonne depuis un quai de Bordeaux, pour échapper à la police qui voulait l'interpeller après des agressions sur des passants, selon des sources concordantes.

Il enjambe la rembarde. Les policiers avaient été alertés dans la nuit de mardi à mercredi par des passants que l'individu, "particulièrement excité" et "agressif", d'après témoignages et vidéos-surveillance, venait d'agresser près des quais du centre de Bordeaux, a-t-on précisé auprès du parquet, confirmant une information du quotidien Sud OuestL'homme a violemment résisté aux policiers venus l'interpeller, s'est enfui en courant, puis a enjambé une rambarde de sécurisation sur les quais surplombant la Garonne. Les policiers ont alors tenté de l'apaiser et de le raisonner, recevant insultes et menaces en retour - il a aussi tenté d'entraîner un policier dans le fleuve - puis l'homme a fini par sauter.

Un marginal aux antécédents judiciaires. Dans la nuit, dans les eaux du fleuve, le fuyard a été vu nageant vers une échelle de quai, s'y agripper, le temps que des policiers tentent, de nouveau en vain, de dialoguer. Les sapeurs-pompiers alertés ont dépêché un canot de secours, mais le jeune homme avait entre-temps lâché l'échelle et disparu dans la Garonne. Les recherches entreprises aussitôt, puis mercredi, n'ont rien donné, mais on ne peut totalement exclure que l'homme ait pu dans la nuit s'extraire du fleuve hors de vue des policiers, précise le parquet. L'individu aurait été identifié comme un marginal, doté de quelques antécédents judiciaires.

L'IGPN (Inspection générale de la police nationale), saisie par le parquet après les faits, a ouvert une enquête pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique.