Pornic : l'espoir de retrouver Laëtitia "s'amenuise"

© Maxppp
  • Copié
avec François Coulon , modifié à
C'est ce qu'a déclaré la procureure de Saint-Nazaire, au cours d'une conférence de presse.

L'espoir de retrouver vivante Laëtitia "hélas ! s'amenuise", a déclaré, vendredi soir, Florence Lecoq, la procureure de Saint-Nazaire, au cours d'une conférence de presse. "S'il reste une toute petite chance, gardons-là à l'esprit!", a-t-elle ajouté. Deux jours après la disparition de Laëtitia à la Bernerie-en-Retz, en Loire-Atlantique, les enquêteurs ne sont toujours pas parvenus à retrouver la jeune fille, âgée de 18 ans. Ils ont procédé vendredi à l'arrestation d'un homme nommé Tony, suspect numéro un dans cette affaire. L’homme a en effet reconnu avoir eu un accident avec le scooter de la jeune femme. Il a été mis en examen samedi.

"Un vieux routier" de la garde à vue

D'après les informations d'Europe 1, les traces de sang retrouvées dans la Peugeot 106 blanche volée sont extrêmement nombreuses. Les résultats des analyses ont révélé qu'il s'agissait du sang de la jeune femme de 18 ans.

Décrit comme "dangereux", l'homme a été interpellé par le GIGN jeudi matin, avec à ses côtés une carabine 22 long rifle et un chargeur approvisionné. Âgé de 33 ans, ce Nantais a déjà été condamné à une quinzaine de reprises pour viols et violence, il était sorti de détention en février dernier, après avoir purgé sa dernière peine. Des enquêteurs l'ont défini comme "un vieux routier" de la garde à vue.

Laëtitia connaissait son agresseur

La jeune femme, âgée de 18 ans, a quitté son travail, dans le secteur de la restauration, mardi soir vers 22h30. "Nous n'avons aucune indication sur le fait qu'elle soit en vie ou l'inverse", avait confirmé jeudi le parquet.

L'hypothèse d'un enlèvement est privilégiée par le parquet. Laëtitia connaissait son agresseur. Elle s'était liée à lui et aurait refusé ses avances. Selon les informations d'Europe 1, la jeune fille aurait été suivie en sortant de son travail.

Des SMS envoyés après l'agression

Laëtitia aurait ensuite envoyé des SMS avec son téléphone portable à un ami, peu après l'agression, dans lesquels elle indiquait qu'elle venait d'être violée. Ce sont ces éléments qui ont permis aux enquêteurs d'identifier et de géolocaliser son agresseur présumé.

Des voisins avaient donné l’alerte mercredi matin en découvrant les chaussures et le scooter de la jeune femme, à proximité de son domicile, situé à Pornic. Les clés du deux-roues étaient toujours sur le contact et le moteur était allumé.