Perpignan : Piégé par deux "dominatrices", il se fait voler sa voiture

Début 2016, un Perpignanais s'est fait voler sa voiture par deux dominatrices qui l'avaient, au préalable, attaché sur le lit. Les deux jeunes femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis.
Début 2016, un Perpignanais s'est fait voler sa voiture par deux dominatrices qui l'avaient, au préalable, attaché sur le lit. Les deux jeunes femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis. © NOEL CELIS / AFP
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Début 2016, un Perpignanais s'est fait voler sa voiture par deux dominatrices qui l'avaient, au préalable, attaché sur le lit. Les deux jeunes femmes ont été condamnées à six mois de prison avec sursis.

C'est une drôle de mésaventure, vécue par un Perpignanais, que révèle L'Indépendant, samedi. Les faits remontent au début de l'année 2016. L'homme s'est mis en quête d'une relation dominant-dominé sur internet et a fini par rencontrer deux jeunes femmes (19 et 22 ans), qu'il ramène chez lui après être allé les chercher en voiture. Alors que l'une se contente d'observer, l'autre agit et la victime se retrouve installée sur le lit, les yeux bandés et les mains liées aux chevilles.

C'est alors que la "dominatrice" le presse de lui indiquer où se trouvent ses clés de voiture, qui lui serviront ensuite à lui griffer le dos. Une fois en possession des clés, les deux jeunes femmes disparaissent au volant de la voiture, laissant l'homme en délicate posture sur le lit. Il a finalement réussi à se libérer au bout d'un quart d'heure pour aller porter plainte.

Un faux certificat de cession. C'est à Carcassonne que la voiture est retrouvée. Un mineur se trouve au volant, alors que les deux "dominatrices" sont passagères. Le plan était savamment préparé puisque la plus âgée des deux fournit même un certificat de cession qu'elle avait confectionné elle-même, aux policiers. Malheureusement pour elles, l'histoire ne tiendra pas longtemps.

Lors de leur jugement, mardi 20 juin, elles ont plaidé l'état de nécessité, expliquant qu'elles avaient besoin d'une voiture pour pouvoir travailler. "Vu leur niveau, elles n'ont pu imaginer d'autre mode opératoire que ce vol par ruse", a expliqué leur avocat, maître Koulli. Elles ont finalement été condamnées à six mois de prison avec sursis et le propriétaire a retrouvé son véhicule.