Patricia Bouchon : la justice diffuse un portrait robot du suspect n°1

  • Copié
avec AFP , modifié à

La juge d'instruction enquêtant sur le meurtre de la joggeuse toulousaine Patricia Bouchon a autorisé mardi la diffusion du portrait-robot d'un homme remarqué sur les lieux de la disparition, la nuit du 14 février 2011 où Mme Bouchon a disparu a annoncé le procureur de Toulouse. La juge Nicole Bergougnan a décidé de limiter la diffusion au quotidien régional La Dépêche du Midi et à la chaîne régionale de France 3, a-t-il précisé.

Le portrait a été diffusé mardi soir lors du journal de 19H00 de France3 Midi-Pyrénées. On y voit dessiné le portrait d'un homme de 30 à 40 ans de type européen, mal rasé, portant un bonnet de couleur sombre.Il a été élaboré dès le début de l'enquête sur la base du témoignage d'un automobiliste qui est tombé sur une Renault Clio de première génération immobilisée, sans lumière. Celui-ci avait alors aperçu le conducteur à la lumière de ses phares, vers 04H30 sur une petite route proche de Bouloc, là ou Patricia Bouchon disparaissait la même nuit lors de son jogging.

Annonce attendue. Cette diffusion était réclamée depuis de longs mois par la famille de la victime, pour retrouver le coupable. Les magistrats en charge du dossier n'y étaient jusqu'à présent pas favorables.Une dizaine d'individus ont été placés en garde à vue dans ce dossier avant d'être mis hors de cause.

Âgée de 49 ans, Patricia Bouchon, secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains et mère de famille sans histoires, était partie le 14 février 2011 vers 04H30, comme chaque matin, faire son jogging autour de Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse.

Le corps de cette femme mince d'1,60 mètre et 50 kilos, aux cheveux châtain clair, n'a été retrouvé qu'un mois et demi plus tard, dissimulé dans un conduit d'eau sous une petite route à 14 km de chez elle.Patricia Bouchon avait les vertèbres et le crâne enfoncés par des coups. Son meurtrier avait aussi essayé de l'étrangler, mais n'aurait pas abusé d'elle.

La gendarmerie a également diffusé un numéro vert (0800 87 89 32) pour recueillir les témoignages sur cette personne qualifiée de "témoin important".