Outreau : soupçonné d'attouchements sur plusieurs enfants, un animateur interpellé dans une école

Police
L'homme de 30 ans a été interpellé dans l'école où il exerçait ses fonctions d'animateur périscolaire. © AFP
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avec Kévin Thuilliez , modifié à
L'animateur a été placé en détention provisoire, une information judiciaire a été ouverte pour "agression sexuelle sur mineur de 15 ans" par le parquet.

Un animateur périscolaire soupçonné d'agressions sexuelles sur plusieurs enfants a été interpellé lundi par la police dans une école d'Outreau, dans le Pas-de-Calais, a révélé La Voix du Nord, jeudi. Son arrestation est intervenue après un dépôt de plainte de parents d'un enfant se disant victime d'attouchements de la part de l'animateur. 

"Un moment où il était seul avec lui". Lors de son audition par les forces de l'ordre, l'homme aurait "reconnu avoir agressé deux fois l’enfant, d’abord en début d’année, puis le samedi 4 mars. Il a profité d’un moment où il était seul avec lui au centre", a indiqué le procureur de la République du tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il a été déféré au parquet mercredi, et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Longuenesse. Une information judiciaire pour agression sexuelle sur mineur a été ouverte. 

Quatre autres plaintes déposées. Si l'animateur n'avait aucun antécédent judiciaire de cette nature, les enquêteurs craignent que la liste des victimes ne s'allonge. Selon les informations d'Europe 1, quatre autres plaintes ont en effet été déposées par des parents depuis l'arrestation de l'animateur. Deux d'entre elles concernent des garçons de quatre ans, qui ont déclaré avoir subi des agressions sexuelles. 

De potentielles nouvelles victimes. L'homme, âgé de 30 ans, travaillait comme ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) et était salarié de l’Éducation nationale au sein d’établissements scolaires. Depuis septembre 2015, il animait également des activités périscolaires le mercredi et le samedi au centre social Jacques Brel, où il a été interpellé. Jeudi après-midi, la brigade des mineurs contactait toutes les familles dont les enfants ont pu être approchés par le suspect, pour identifier de potentielles nouvelles victimes.