Obsèques nationales pour le policier tué

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero ont rendu hommage à Jean-Serge Nérin mardi.

C’est une cérémonie nationale au protocole tout à fait exceptionnel qui a eu lieu mardi en fin de matinée, à Melun, pour rendre hommage à Jean-Serge Nérin. Ce brigadier-chef de 52 ans a été tué il y a une semaine près de Dammarie-les-Lys, en région parisienne, lors d’une fusillade avec des membres présumés de l’ETA, l’organisation séparatiste basque.

Dans la cour d'honneur de la préfecture de Melun, autour du cercueil du policier recouvert du drapeau tricolore, avaient pris place côte à côte le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero. "C’est une vie d’homme, une vie unique, une vie irremplaçable, qui a été interrompue trop tôt, anéantie par des criminels sans pitié", a lancé le président français lors de son éloge funèbre.

La police en deuil

Plusieurs centaines de policiers, en civil ou en uniforme, ont assisté à la cérémonie. Certains portaient leur brassard de police orange barré d'un liseré noir.

Une minute de silence a aussi été observée mardi à la mi-journée dans tous les services du ministère de l'Intérieur. Le directeur central de la sécurité publique, Jacques Fournier, a demandé que soient organisés très exceptionnellement des rassemblements "au sein des locaux" de police.

Jean-Serge Nérin a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par un décret paru mardi matin au Journal officiel. Il a aussi été élevé au grade de commandant à titre posthume.

Après les obsèques nationales, une cérémonie religieuse devait avoir lieu en début d’après-midi. Jean-Serge Nérin devait ensuite être inhumé en Guyane.