Notre-Dame : perquisition dans une résidence étudiante de Cergy

Des policiers de la BRI devant la résidence étudiante 'Les Closbilles' à Cergy, où l'assaillant louait un studio.
Des policiers de la BRI devant la résidence étudiante 'Les Closbilles' à Cergy, où l'assaillant louait un studio. © Sarah BRETHES / AFP
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avec AFP
Une perquisition était toujours en cours à 22 h mardi à Cergy, dans une résidence étudiante où vivait l'homme qui a attaqué un policier sur le parvis de Notre-Dame.

Une perquisition était en cours mardi soir dans une résidence étudiante de Cergy (Val-d'Oise), dans laquelle l'homme qui a attaqué au marteau un policier sur le parvis de Notre-Dame-de-Paris louait un studio.

Début d'opération à 20h mardi. Une quinzaine de membres de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI - une unité d'élite de la police), cagoulés et lourdement armés, fouillaient encore à 22h un studio situé au rez-de-chaussée de cet immeuble flambant neuf. Une demi-douzaine de véhicules de la BRI et de la police nationale étaient stationnés à proximité de la résidence, située à l'écart du centre-ville. L'opération a démarré vers 20h, a déclaré une source policière.

"C'est pour la Syrie". Un policier a été attaqué au marteau mardi sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, au cœur de Paris, par un djihadiste disant agir "pour la Syrie", trois jours après l'attentat de Londres et dans un contexte de menace élevée en Europe. L'assaillant a été blessé au thorax par des tirs de riposte de la police et évacué vers un hôpital. Il a revendiqué être "un soldat du califat", terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l'organisation djihadiste État islamique, selon une source proche de l'enquête.

L'agresseur, qui avait également "des couteaux de cuisine" en sa possession, a crié 'c'est pour la Syrie' au moment où il frappait le policier, a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. "Il se présentait comme étudiant algérien, muni d'une carte dont nous devons vérifier l'authenticité", a ajouté le ministre. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste.