Suicides : série noire dans les prisons nantaises

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Chloé Pilorget-Rezzouk avec AFP , modifié à
Une détenue de 45 ans s’est donné la mort, dimanche, à la maison d’arrêt de Nantes. C’est le troisième suicide en deux semaines dans les établissements pénitentiaires de la ville. 

L’info. Une détenue a été retrouvée pendue dans sa cellule, dimanche, dans le quartier des femmes de la maison d’arrêt de Nantes.

Condamnée pour un double infanticide. Âgée de 45 ans, elle a été retrouvée pendue dans sa cellule individuelle par les gardiens du quartier des femmes de la maison d’arrêt. Elle a expliqué son geste dans un courrier. Cette ancienne professeure de français, selon France 3 Pays de la Loire, avait été  condamnée à trente ans de réclusion pour infanticide. En 2010, elle avait tué ses deux fillettes, âgées de 3 ans et 14 mois, avant de tenter de se suicider après avoir ouvert une bouteille de gaz dans sa voiture. Condamnée en janvier 2014 par la cour d'assises d’Angers, la détenue devait être rejugée en appel cette année dans la Sarthe.

Troisième cas nantais. C'est le troisième suicide dans les prisons de Nantes en deux semaines. Dans la nuit du 27 au 28 janvier, un prisonnier d'une trentaine d'années s'est suicidé par pendaison, également à la maison d'arrêt de Nantes. Mis en examen pour tentative d'assassinat, il avait été écroué quelques jours plus tôt.

La semaine précédente, c’est au centre de détention de Nantes qu’un détenu de 62 ans s’était donné la mort par pendaison, le 21 janvier. Il était incarcéré depuis 15 ans.