Montpellier : un homme s'accuse d'avoir tué un enfant, le corps introuvable

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Les gendarmes ont interpellé l'homme dimanche dernier, suite à l'appel alarmant d'un témoin. Image d'illustration. © Jeff PACHOUD / AFP
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Benjamin Peter avec NM , modifié à
L'homme, interpellé dimanche dernier puis mis en examen, a été déclaré "pénalement responsable" par un psychiatre. 

Après avoir été interpellé dimanche dernier à Montpellier, un homme a été mis en examen après qu'il se soit accusé d'avoir enlevé, agressé puis tué un garçon de 4 ans. Mais aucun corps n'a depuis été retrouvé, rapporte Sud Ouest vendredi.

L'appel d'un témoin. L'affaire a commencé dimanche dernier dans le quartier de Grammont. Une femme appelle le 17 : elle dit avoir vu dans une 206 blanche arrêtée un enfant allongé sur le siège passager. Au moment où le conducteur aperçoit cette femme, il recouvre l'enfant d'une couverture avant de faire démarrer son véhicule. La police lance une enquête. 

Alcoolisé. L'homme est interpellé quelques heures après et placé en garde à vue. En "état d'imprégnation alcoolique", il commence par nier en bloc avant de changer de version. Il explique alors aux enquêteurs qu’il y a eu "à bord de sa voiture un enfant qu’il aurait pris à bord sur un terrain de jeu de Grammont et sur lequel il aurait eu des gestes de nature sexuelle", a rapporté le procureur de Montpellier. Puis, l'homme, âgé de 38 ans, décrit des gestes qui auraient pu conduire à la mort de l'enfant. Pour finir, il amène les gendarmes sur le lieu où il aurait déposé le corps.

Pas de signalement d'enfant disparu. Mais depuis, les recherches "ont été négatives : nous n’avons découvert aucun corps", a expliqué le procureur et "à l’heure qu’il est, nous n’avons aucun signalement d’un enfant disparu" correspondant aux descriptions de la femme qui a témoigné et du mis en examen. Lors de sa garde à vue qui a duré 48 heures, un psychiatre, qui a rencontré l'homme, a conclu qu'il n'était pas dans un état délirant et qu'il était responsable pénalement. Les policiers s’attellent désormais à recouper toutes les déclarations du mis en examen pour comprendre s'il a vraiment commis les faits dont il s'accuse.