Jugée devant les assises de Seine-et-Marne pour complicité dans le meurtre de son fils de trois ans, enfermé dans une machine à laver, Charlène Cotte a tenté de se justifier, mercredi. "Je voulais sauver Bastien. Le père restait devant la machine et me repoussait à chaque fois que j'approchais. Je suis tombée plusieurs fois", a-t-elle affirmé.
Vendredi, l’avocat général Eric de Valroger a considéré que la "complicité" de la mère n'était pas démontrée, requérant contre elle une peine de 5 ans pour "violences" à l'encontre du petit garçon de 3 ans. Puis il a requis la perpétuité pour le père, assorti d'une peine de sûreté de 30 ans.