Menaces en lycée: une douzaine de pistes

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AW et GS avec Frédéric Michel et agences , modifié à
Deux frères ont été interpellés en Saône-et-Loire... avant de sortir libres quelques heures plus tard.

L'info. Deux frères et la petite amie d'un d'entre eux ont été interpellés samedi matin à Autun, en Saône-et-Loire, dans le cadre de l'affaire des menaces sur internet visant un lycée du Bas-Rhin mais ils sont sortis libres de leur audition quelques heures plus tard sans aucune charge à leur encontre. Une douzaine de pistes "exploitables" recueillies grâce à des appels de témoins restaient à explorer par les autorités, a indiqué samedi en milieu de journée une source proche de l'enquête.

Une fausse piste. Les deux frères, âgés d'une vingtaine d'années, ont été entendus librement dans les locaux de la gendarmerie d'Autun, en Saône-et-Loire, et n'ont pas été placés en garde à vue. Aucun ne répondait au signalement du jeune homme dont un cliché a été diffusé vendredi par les enquêteurs, a précisé une source. "Les enquêteurs y croyaient" car un de ces frères est étudiant à Strasbourg et habitué des forums internet. La piste s'est révélée "négative", car il ne "ne correspondait pas au signalement" de l'homme recherché, a expliqué le même informateur. "A ce stade il n'y avait pas d'éléments significatifs à retenir contre eux", a indiqué Claude Palpacuer, procureur adjoint à Strasbourg.

strasbourg

Les enquêteurs sur les dents depuis mardi. Le message de menaces en question avait été posté mardi soir sur internet. Il avait été signalé au commissariat de Versailles par un adolescent qui l'avait repéré sur le forum consacré à un jeu vidéo. Dès vendredi, les enquêteurs avaient lancé un appel à témoins pour tenter d'identifier l'internaute qui menaçait de faire usage d'un fusil devant un lycée du Bas-Rhin. Une photo du suspect, prise dans le cybercafé d'où il a envoyé son message, avait même été diffusée. L'appel à témoins a permis de recueillir une cinquantaine de renseignements.

Un dispositif policier exceptionnel. Prises au sérieux, les menaces avaient entrainé un important déploiement policier vendredi autour de plusieurs lycées du Bas-Rhin, dont des établissements de Strasbourg. Ce dispositif a été levé samedi midi après les cours mais sera reconduit en début de semaine prochaine.