Marseille : un homme blessé par balle dans les quartiers Nord

Les enquêteurs étudient la piste du règlement de comptes
Les enquêteurs étudient la piste du règlement de comptes © BERTRAND LANGLOIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Un jeune homme de 23 ans a été blessé d'une balle à la cuisse après avoir été roué de coups à son domicile marseillais dans la nuit de mardi à mercredi. 

Un homme de 23 ans a été blessé par balle dans la nuit de mardi à mercredi dans les quartiers Nord de Marseille, après avoir été agressé et roué de coups à son domicile par cinq hommes cagoulés et gantés.

Blessé à la cuisse. L'individu, "défavorablement connu des services de police", avait ouvert lui-même la porte à ses agresseurs, peu après minuit mercredi matin, à son domicile de la Cité Maison Blanche, dans le 14ème arrondissement, a précisé la Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, confirmant une information donnée par le quotidien régional La Provence. Blessé d'une balle à une cuisse, l'homme a été hospitalisé mais sa vie n'est pas en danger.

Un règlement de comptes ? Les enquêteurs de la sûreté départementale ne se prononcent pas pour l'instant sur l'hypothèse d'un règlement de comptes qui aurait au moins partiellement échoué, trois jours après la mort d'un adolescent de 17 ans, d'une balle en pleine poitrine, dans un appartement qu'il squattait avec des camarades dans le 10ème arrondissement.

Déjà deux personnes abattues à Marseille en 2018. Depuis début 2018, deux personnes ont été tuées par balles à Marseille : cet adolescent dimanche, dans le quartier Pont-de-Vivaux, et un homme né en 1992 jeudi soir, abattu d'une rafale de kalachnikov alors qu'il était en voiture dans le quartier de La Plaine, au cœur de la cité phocéenne. Seule cette fusillade à la kalachnikov, qui a également fait un blessé grave, le passager du conducteur abattu, est pour l'instant officiellement cataloguée par les enquêteurs comme un règlement de comptes.

En 2017, 14 personnes sont mortes dans des règlements de comptes à Marseille, la dernière le 31 décembre, à dix minutes du Nouvel An, selon un décompte de la préfecture de police, contre 29 en 2016.