Lyon : un violeur en série arrêté grâce à son ADN

L'ADN prélevé sur les victimes a permis de retrouver le violeur présumé.
L'ADN prélevé sur les victimes a permis de retrouver le violeur présumé. © GEORGES GOBET / AFP
  • Copié
Après une série de viols non élucidés à Lyon, un suspect a été interpellé, trahi par ses empreintes génétiques.

Son ADN l'a trahi. Un homme de 31 ans, interpellé à Troyes le 1er mars dans une affaire d'agressions sexuelles, a dû se soumettre à un test ADN. Et les résultats sont sans appel : ses empreintes génétiques ont révélé son implication présumée dans une série de viols encore non élucidés entre 2010 et 2013 à Lyon, rapporte MYTF1 News.

L'ADN prélevé ne donne rien. Les premiers faits remontent au 23 janvier 2010, lorsque deux jeunes femmes d'une vingtaine d'années sont frappées puis violées dans le centre de Lyon. L'ADN prélevé sur les deux victimes ne permet pas de trouver de correspondance dans le fichier national des empreintes génétiques. En 2011, une nouvelle femme est à son tour agressée. L'ADN prélevé ne donne aucune piste. La série de viol se poursuit avec une nouvelle victime en 2013 : l'ADN n'est pas prélevé mais cette fois les caméras de surveillance à proximité de la scène permettent de visualiser l'individu, sans toutefois permettre d'élucider l'affaire.

Un prélèvement buccal le trahie. En septembre dernier à Troyes, la plainte d'une femme violée va permettre l'audition d'un homme de 31 ans. Il plaide la relation consentie, mais doit se soumettre à un prélèvement buccal. Quelques semaines plus tard, les policiers de Lyon sont avertis que le prélèvement buccal correspond aux traces ADN prélevées sur les victimes à Lyon. L'homme a en partie reconnu les faits où son ADN est impliqué mais reste évasif sur le reste. Il a été mis en examen et sera présenté le 3 mars à un juge.