Légionnaire mort à Djibouti : du sursis requis contre les supérieurs

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B.G. avec AFP , modifié à
Le parquet a requis jeudi des peines de quatre à cinq ans de prison avec sursis à l'encontre des anciens supérieurs d'un légionnaire mort d'un "coup de chaleur" lors d'un exercice dans le désert de Djibouti en 2008.

L'avocate générale leur reproche d'avoir contraint le légionnaire mort lors d'un exercice à Djibouti à "poursuivre un effort au prix de sa vie". Le parquet a donc requis jeudi de quatre à cinq ans de prison avec sursis pour les supérieurs du soldat mort d'un coup de chaleur à l'entraînement dans le désert en 2008.

Déserteurs, deux des accusés jugés par contumace. Contre M. B., ancien chef de section et, en tant qu'officier, "le seul qui aurait pu faire cesser cette journée de calvaire", l'avocate générale a requis cinq ans d'emprisonnement, entièrement assortis du sursis. Elle a demandé quatre ans de prison avec sursis à l'encontre des trois autres militaires, "coupables de violences" mais qui répondaient aux ordres, dont deux, déserteurs, étaient jugés par contumace.

La victime était slovaque. Joszef Tvarusko (alias Matus Talas, son nom de légionnaire), un Slovaque de 25 ans du 2e régiment étranger de parachutistes, est mort le 5 mai 2008 au terme d'une longue journée de marche, après avoir reçu des coups et été privé d'eau en dépit de ses plaintes répétées.