Le richissime héritier Robert Durst va être jugé pour meurtre

Robert Durst aurait avoué à l'un de ses amis qu'il avait tué Susan Berman en 2000.
Robert Durst aurait avoué à l'un de ses amis qu'il avait tué Susan Berman en 2000. © Mark Boster / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Objet d'un documentaire de la chaîne HBO, l'Américain aurait tué son amie Susan Berman en 2000 d'une balle dans la tête. Il a toujours démenti avoir perpétré ce meurtre.

Robert Durst bientôt devant les tribunaux. Le richissime et sulfureux héritier, qui fut au cœur d'un documentaire de la chaîne HBO, va être jugé pour le meurtre de son amie Susan Berman, tuée d'une balle dans la tête à son domicile en 2000, a ordonné jeudi un juge de Los Angeles.

Des preuves suffisantes pour le juger. Selon le juge Mark Windham, les preuves sont suffisantes pour que le multi-millionnaire, âgé de 75 ans, réponde de ses actes devant un tribunal. L'accusation affirme que Robert Durst a tué Susan Berman autour du 23 décembre 2000 pour l'empêcher de répondre aux policiers new-yorkais enquêtant sur la disparition de sa femme Kathleen en 1982.

Le sulfureux héritier - qui a déjà été jugé et acquitté pour le meurtre d'un voisin lorsqu'il s'était réfugié au Texas - avait été arrêté en mars 2015 à la veille de la diffusion du dernier épisode d'un documentaire biographique en six parties, diffusé par la chaîne HBO, The Jinx, une série qui avait relancé l'intérêt du grand public pour cette affaire. Robert Durst a toujours démenti avoir tué sa femme ou Susan Berman, et plaide non coupable des charges retenues contre lui.

Un aveu involontaire dans le documentaire de HBO ? Dans The Jinx, Durst semblait faire un aveu involontaire, se murmurant à lui-même alors qu'il était aux toilettes et que son micro sans fil n'était pas désactivé : "Qu'est-ce que j'ai fait ? Je les ai tous tués, évidemment". Lors d'un entretien avec les procureurs à la suite de son arrestation, Robert Durst affirmait toutefois qu'il était sous l'emprise de la drogue pendant le tournage du documentaire, et ajoutait qu'il pourrait accepter un accord amiable sur les chefs d'accusation de meurtre.