Le ravisseur de Chloé extradé en France

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C.B avec AFP , modifié à
L'homme a été remis mardi matin aux autorités françaises, au poste-frontière de Strasbourg.

Le ravisseur présumé de Chloé, l'adolescente enlevée dans le Gard et retrouvée en Allemagne, devrait pouvoir être jugé en France. Kamel Bousselat a été remis mardi matin aux autorités françaises, au poste-frontière de Strasbourg. L'homme, déjà condamné à 13 reprises pour vols et violences, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par les autorités françaises.

Le ravisseur présumé a été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD). Selon une source proche du dossier, "il a probablement été placé en détention provisoire" à Strasbourg ou à proximité, dans l'attente de son transfert vers Nîmes, où est ouverte une information judiciaire portant sur les faits d'enlèvement, séquestration et viol. Le parquet de Strasbourg s'est refusé à tout commentaire sur l'affaire.

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Un mandat d'arrêt contre le suspect

Ce suspect, un homme de 32 ans originaire du Gard, était sorti de prison le 14 septembre, où il avait purgé une peine de cinq ans, dont deux avec sursis, pour des agressions sexuelles à répétition en 2007. Il est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.

Le 9 novembre dernier, le ravisseur présumé était tombé "par hasard" sur Chloé qui rentrait en scooter à son domicile de Barjac, dans le Gard. Il avait alors enlevé et séquestré la jeune fille de 15 ans. Un rapt qui a duré jusqu'au 16 novembre dernier, date à laquelle Chloé a été retrouvée en Allemagne dans le coffre de la voiture du suspect.

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La mère de Chloé inquiète

La mère de Chloé, l'adolescente enlevée dans le Gard et retrouvée en Allemagne, n'a pas caché qu'elle redoutait le retour en France du ravisseur présumé de sa fille. "Il y a de l'appréhension", a confié Violette Rodriguez, "mais on va faire les choses tranquillement, pour qu'elles soient bien faites. Il faut que le dossier soit bien fait, pour qu'il prenne le maximum".

Après l'ouverture d'une information judiciaire pour enlèvement et séquestration, une autre vise également des faits de viol. Les enquêteurs vont désormais tenter de savoir si la jeune fille de 15 ans a été victime d'agression sexuelle pendant sa semaine de captivité.