Le mystérieux meurtre de Pierre

© Capture ecran Facebook
  • Copié
avec Frédéric Michel et agences , modifié à
Une marche blanche a lieu vendredi en mémoire du lycéen de Belfort.

Que s’est-il passé ? La mort de Pierre, un lycéen de Belfort âgé de 16 ans, dont le corps sans vie a été retrouvé mercredi, les mains attachées devant, le visage et le corps tuméfié, suscite colère et tristesse à Belfort. Le jeune homme, habitant le pays de Montbéliard et scolarisé en première au lycée Condorcet à Belfort, était porté disparu depuis samedi. Désormais, l’enquête va devoir déterminer dans quelles circonstances l’adolescent est mort. La piste criminelle est, pour l’instant, privilégiée.

Condoléances sur la Toile

Sur Facebook, les avis de recherches pour retrouver Pierre ont laissé place à un livre de condoléances en ligne. Des messages de ses amis mais aussi d’inconnus touchés par ce drame. "Pierre, je ne t ai pas connu mais je tiens à mettre un message pour soutenir ta famille et tes amis dans cette triste nouvelle" écrit Anne-Laure. "Le deuil ne sera rendu possible pour la famille, que lorsque l'affaire sera résolue. Alors, c'est du soutien que cette page apporte. Pas du déballage de vie privée" ajoute Billie.

Toujours via les réseaux sociaux Facebook et Twitter, les amis de la victime se sont rendus jeudi devant la salle de concert de la Poudrière, à proximité de l'endroit où son corps a été retrouvé, à Belfort, pour lui rendre hommage. Une marche blanche en sa mémoire a commencé vendredi en début d'après-midi dans les rues de la ville.

03.12.Manif.Hommage.Pierre.2.E1.930.620

© EUROPE 1/FREDERIC MICHEL

"Un jeune sans histoires"

De l’avis de tous, famille et proches, Pierre était "un jeune sans histoires, issu d'une famille sans histoires" comme l’a indiqué le procureur, jeudi. La direction de son établissement, le lycée Condorcet parle d’"un garçon très apprécié, autant par les professeurs que par les élèves". Il était "exemplaire, discret et intelligent", a souligné Gabriel Lienhard, le proviseur de l'établissement où une cellule d'aide psychologique a été mise en place. "Il avait des copains, il jouait au foot. Ce n’était pas du tout un jeune englué dans des problèmes" renchérit dans une interview au Parisien, Marc Tirole, le maire de Dampierre-les-Bois, où vivait avec sa famille l’adolescent.

La piste criminelle ne fait pourtant plus de doute. Des rumeurs publiées dans la presse locale font état d’un règlement de comptes à propos d'un trafic de cannabis. D’autres évoquent une mauvaise rencontre. L’autopsie devrait permettre de faire avancer l’enquête.