Le corps de Patricia Bouchon a été identifié

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avec Benjamin Peter et agences , modifié à
Le corps découvert mardi soir à Villematier est bien celui de la joggeuse disparue le 14 février.

Il n’y avait plus guère de doutes sur l'identité de la femme dont le corps a été découvert mardi soir, vers 21h30, à Villematier, en Haute-Garonne. L’autopsie pratiquée mercredi après-midi a confirmé qu’il s’agit bien de Patricia Bouchon, la joggeuse disparue depuis le 14 février lors de son jogging très matinal, à 4h30, à Bouloc, une commune située à 10 kilomètres de Villematier. La victime, qui aurait eu 50 ans il y a quelques jours, était secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains et mère de famille.

C'est désormais "une certitude"

"Le corps retrouvé hier est celui de Patricia Bouchon, avec certitude", a dit Michel Valet, le procureur de Toulouse, lors d'une conférence de presse. Le mari a pu authentifier l'alliance portant une inscription caractéristique, un morceau de boucle d'oreille et des chaussures.

Au cours de l'enquête, deux hommes ont successivement été placés en garde à vue pour des "vérifications techniques" avant d'être relâchés. Le premier, un homme d’une quarantaine d’années, avait été arrêté mi-mars à son domicile et placé en garde à vue pendant 35 heures puis relâché. Un autre homme avait été arrêté fin février. Cet individu d'une trentaine d'années n'avait pas été présenté comme un suspect par les enquêteurs. Il avait ensuite été remis en liberté.

Les pistes pour la suite de l'enquête

De nombreuses pistes peuvent désormais être envisagées. Un automobiliste l'a-t-il heurtée et fait disparaître le corps ? A-t-elle été victime d'un rôdeur ? A-t-elle été piégée par quelqu'un qui connaissait ses habitudes ? "Il y a de multiples pistes qu'on vérifie tous les jours", a conclu mardi soir le procureur, refusant de s'exprimer sur la piste évoqué mercredi par La Dépêche. "Les gendarmes s'intéressent à un individu connu pour des agressions sexuelles", notait le quotidien.

L'homme, "actuellement incarcéré dans le cadre d'une autre affaire" expliquait le journal, était en Haute-Garonne autour du 14 février. "Il a ensuite été interpellé loin de Toulouse, dans la Sarthe, encore pour une agression sexuelle", assurait alors le quotidien régional avant d'ajouter : "la piste est qualifiée de 'très sérieuse'. Davantage en tout cas que celles qui ont été étudiées par les gendarmes depuis six semaines".

Une piste qui serait en réalité qu'une "hypothèse parmi d'autres", selon le parquet. Une information judiciaire pour "homicide volontaire" confiée au juge Nicolas Bergougnan a été ouverte à la fin du mois de février.