La police était prête à arrêter Meilhon

© MAXPPP
  • Copié
, modifié à
Les policiers avaient pris au sérieux une plainte contre le suspect dans l'affaire Laëtitia.

Les policiers étaient sur le point d'arrêter Tony Meilhon lorsqu'il a croisé la route de Laëtitia, le 18 janvier dernier, près de Pornic, en Loire-Atlantique. La police avait en effet pris très au sérieux la plainte déposée le 26 décembre par son ex-compagne pour "menaces de mort" et "agression sexuelle", indique jeudi RTL.

Dans une interview accordée au Parisien, jeudi, la jeune femme, qui est la mère d’un petit garçon de quatre ans, raconte le calvaire qu’elle a vécu avec celui qui est aujourd’hui accusé du meurtre de Laëtitia, disparue la semaine dernière à La Bernerie-en-Retz. Anne-Sophie S., 31 ans, a en effet partagé quelques mois la vie de Tony Meilhon, après sa sortie de détention en février 2010.

Les policiers avaient trouvé sa nouvelle adresse

Mais les enquêteurs étaient aussi sur la trace de Tony Meilhon depuis septembre 2010. La police le cherchait pour l’interroger après le dépôt d'une plainte, par une ex-collègue de travail d'Anne-Sophie S. Les enquêteurs avaient fini par trouver sa nouvelle adresse en janvier. Et s’apprêtaient à l’interpeller pour ces deux affaires.

Tony Meilhon, mis en examen le 22 janvier pour "enlèvement suivi de mort" et incarcéré, a un passé judiciaire chargé avec notamment un viol avec violence en 1997 et plusieurs autres faits de violences, menaces ou vols, soit au total 13 condamnations.