La mise en service du téléphérique urbain de Brest perturbée par une coupure électrique

© Futur téléphérique de Brest
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L'incident s'est produit alors que plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers manifestaient non loin, à grand renfort de neige carbonique.

La mise en service du téléphérique urbain de Brest, le premier du genre en France, en présence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, a été perturbée samedi matin par une coupure électrique. Le téléphérique devait être ouvert au public à partir de 10h, mais une panne électrique est survenue dans le quartier de l'appareil peu auparavant, alors qu'une première cabine transportant des journalistes parvenait à destination.

"Le courant a été coupé volontairement pendant le trajet de la cabine". Selon Philippe Pennissier, directeur de la société Seirel, spécialiste des transports par câbles qui a installé la partie électrique, "le courant a été coupé volontairement pendant le trajet de la cabine". Ségolène Royal n'était pas dans la première cabine. L'incident s'est produit alors que plusieurs dizaines de sapeurs-pompiers manifestaient non loin, à grand renfort de neige carbonique. A 11h le courant n'était toujours pas rétabli.

Le coût global du téléphérique est évalué à 19,1 millions d'euros. Le téléphérique urbain de Brest permet de traverser la Penfeld, le fleuve qui sépare la ville en deux. Les deux nacelles devaient être intégrées samedi matin au réseau de transports en commun de l'agglomération brestoise. Ce sont les premières en France à fonctionner en milieu urbain. Le coût global du téléphérique est évalué à 19,1 millions d'euros (en incluant études et travaux d'infrastructures), alors que la construction d'un troisième pont aurait coûté entre 30 et 60 millions d'euros, selon Brest métropole océane (BMO).
Il pourra transporter 1.850 personnes par jour, soit 675.000 par an grâce à un fonctionnement 358 jours par an de 07H30 à 00H30.