La "douleur" des proches de Laëtitia

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avec François Coulon et agences , modifié à
La mère d’accueil de Laëtitia se dit anéantie, son ancienne patronne parle "d'une horreur".

"Nous sommes anéantis pas ce qui nous arrive. L'horreur de ce drame est inacceptable. Notre douleur est sans nom". Ce sont les premiers mots prononcés, mardi matin, par Michèle Patron, la mère d'accueil de Laëtitia, au lendemain de la découverte du corps démembré de la jeune fille au fond d'un étang à Lavau-sur-Loire.

"Nous sommes anéantis" :

Marie Deslande, la patronne du restaurant où travaillait Laetitia depuis sept mois est sous le choc. « C’était notre puce ». « Je suis une maman et c’est impossible à vivre » a-t-elle confié, très émue.

"L’incertitude est terminée, l’espoir est mort, reste la douleur, intense, l’horreur des faits. Aujourd’hui, c’est le temps du combat qui débute" avait précédemment indiqué, Maître Pascal Rouiller, l’avocat de la famille d’accueil de Laëtitia.

"C'est incroyablement machiavélique"

Mardi, quelques heures après la découverte de ces morceaux de corps, les parents biologiques de Laëtitia avaient fait savoir, par la voix de leur avocat, qu'ils étaient "complètement effondrés". "Ils ne s'attendaient vraiment pas à ça. Ils avaient l'espoir qu'elle soit retrouvée au minimum intacte", a précisé Me Riglaire.

"La froideur, le calme, la méticulosité qu'il faut pour sectionner tous ces organes témoignent de la plus haute barbarie. C'est incroyablement machiavélique. C'est un barbare sordide", s'est offusqué leur conseil. Selon les premières constations faites sur le corps, Laëtitia est morte étranglée. Le corps de la jeune victime aurait ensuite été dépecé.

Depuis le début, Tony Meilhon refuse de coopérer avec les enquêteurs. Mis en examen pour "enlèvement suivi de mort" et écroué depuis le 22 janvier, le principal suspect va être réinterrogé par les juges d'instruction "dans les meilleurs délais possibles".