L'enquête sur les tableaux volés avance

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avec Alain Acco , modifié à
La police en sait plus sur les circonstances du vol de 5 tableaux de maîtres jeudi à Paris.

Un Picasso, un Matisse, un Braque, un Modigliani et un Léger. C'est le butin des malfaiteurs qui ont cambriolé le Musée d'art moderne de Paris dans la nuit de mercredi à jeudi. La police en sait désormais un peu plus sur les circonstances de ce casse exceptionnel.

Il est établi que le ou les voleurs sont restés un quart d'heure à l'intérieur du musée, situé à proximité du Trocadéro dans le XVIe arrondissement de Paris. D'après Le Monde, quatre toiles - Picasso, Braque, Matisse et Léger - se trouvaient dans les deux premières salles du musée. Alors que le Modigliani était accroché à l'opposé du bâtiment. Le ou les individus ont donc dû traverser tout le musée sans se faire remarquer.

Dès les premières heures de l'enquête, les policiers ont révélé que l'alarme volumétrique, censée signaler toute intrusion, n'a pas fonctionné. Et pour cause, elle est en panne depuis près de deux mois. D'après Christophe Girard, l'adjoint au maire de Paris chargé de la culture, la pièce de rechange avait été commandée mais pas reçue.

Selon les informations recueillies par Europe 1, une alarme au moins s'est en partie déclenchée : celle qui détecte les mouvements à l'intérieur du musée. Les caméras se sont alors mises automatiquement à filmer. Elles ont enregistré un homme, dissimulé par une capuche, qui fait tout son possible pour se cacher.

En principe, le dispositif de sécurité prévoit que trois gardiens doivent se trouver dans le musée, dont au moins un devant les écrans de surveillance. Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme devront déterminer si c'était le cas la nuit du vol.

Samedi, Interpol a annoncé avoir diffusé à ses 188 pays membres les photos et descriptions des tableaux dérobés.