L'A380 ne pourra pas voler au Bourget

L'incident survenu dimanche n'a toutefois pas fait de victimes, a assuré Airbus.
L'incident survenu dimanche n'a toutefois pas fait de victimes, a assuré Airbus. © maxppp
  • Copié
avec agences , modifié à
A la suite d'un incident survenu dimanche, le très gros porteur ne fera pas de démonstrations.

L'A380, un des avions vedettes de l'avionneur européen Airbus, ne fera pas de démonstrations au salon du Bourget qui s'ouvre lundi, son aile droite ayant été endommagée lorsqu'il a heurté un bâtiment de l'aéroport, a annoncé dimanche Airbus.

Deuxième déconvenue pour EADS

"Pendant des manoeuvres au sol de l'AiRbus A380", une partie de l'aile droite "a touché une structure près de la voie de roulage à l'aéroport", a fait savoir l'avionneur. "Les experts d'Airbus sont actuellement en train d'inspecter l'avion, mais il est déjà confirmé que l'A380 MSN 004 ne réalisera pas de vols durant" le salon.

L'A380 est le plus gros avion de ligne de toute l'histoire de l'aviation. Ce quadriréacteur à deux ponts sur toute sa longueur, a une envergure de 80 mètres, contre 70,6 m pour le gros porteur concurrent, celui de l'américain Boeing, le B747-400. L'appareil a réalisé son premier vol commercial en 2007 mais une démonstration de ce géant est toujours un moment apprécié du public.

Pas de démonstration pour l'A400M

C'est un jour sans pour la maison mère d'Airbus, qui avait déjà annoncé que son avion de transport militaire A400M ne ferait pas de démonstration en vol en raison d'un problème lié à son moteur.

L'appareil a connu un incident jugé mineur en lien avec ses moteurs. L'appareil est arrivé dimanche après-midi un peu après 15H30 (13H30 GMT) en provenance de Toulouse. Il fera un passage dans le ciel du Bourget lundi pour l'inauguration par le président Nicolas Sarkozy, et devrait ensuite rester au sol pendant la durée du salon à moins qu'une solution technique ne soit trouvée.

Les problèmes techniques avec le moteur de l'avion sont en bonne partie responsables des déboires du développement de l'appareil, qui a pris près de quatre ans de retard et un surcoût chiffré en milliards d'euros.