Inquiétante disparition d'un résident français en Argentine

Le randonneur a disparu dans la province du Rio Negro.
Le randonneur a disparu dans la province du Rio Negro. © JUAN MABROMATA / AFP
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Rémi Bostsarron, édité par C.L. , modifié à
Nelson Moreira Da Silva, parti faire de la randonnée en Argentine, n'a plus donné signe de vie depuis le 13 juin. Sa famille a alerté Europe 1.
INFO EUROPE 1

En Argentine, un randonneur portugais qui vit en France n'a plus donné signe de vie depuis le 13 juin. Une disparition inquiétante, dans la province de Rio Negro en Patagonie, qui a poussé sa famille à alerter Europe 1.

Disparu en deux jours. Le 12 juin, Nelson Moreira Da Silva s'installe dans un hôtel du village d'El Bolson, dans la Cordillère des Andes. Sac sur le dos, équipé pour la randonnée, il s'apprête à arpenter les environs. Deux jours plus tard, quand sa compagne Charline Godard tente de le joindre, elle tombe directement sur sa messagerie. Après 48 heures sans nouvelles, le père et le frère du disparu s'envolent pour l'Argentine.

"On nous cache des choses". Mais sur place, ils se heurtent à un environnement hostile. "Ils n'ont pas eu le droit d'accéder à la chambre que Nelson occupait. La police n'a pas non plus voulu faire de recherches sur l'hôtel d'ailleurs", raconte Charline Godard. "L'accueil était glacial. La police allait voir mon beau-père et mon beau-frère le soir pour leur demander où ils avaient fouillé. Ça va quand même loin. Pour moi, on nous cache quelque chose", affirme la compagne du disparu. Trois semaines plus tard, les deux hommes rentrent en France sans l'ombre d'une piste.

Un test ADN promis. Depuis, c'est l'équivalent du procureur local qui informe les proches mais au compte-goutte. Dernière information en date : des restes humains, une tête et des jambes, ont été retrouvés à l'orée d'une forêt il y a deux semaines, à côté des vêtements et d'un téléphone. Charline Godard voulait voir des photos mais seule celle du téléphone lui a été envoyée : c'est bien celui du disparu. Les autorités locales, d'abord réticentes, ont finalement promis un test ADN mais elles se murent depuis dans le silence.