Incendie d'une salle de prière à Ajaccio : Gilles Simeoni ne veut pas créer de "psychose"

Gilles Simeoni
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G.S. avec Patrick Roger , modifié à
Le président du conseil exécutif corse de veut ni "minimiser" ni "majorer" l'incident. 
INTERVIEW

"Si la piste criminelle venait à être confirmée, ce serait un acte incompréhensible et inacceptable", a réagi samedi soir sur Europe 1 Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif corse, après l'incendie d'une salle de prière musulmane, le matin à Ajaccio.

Selon l'élu nationaliste, on ne peut "pas tolérer que l'on puisse s'en prendre à un lieu de culte, à un lieu de culte musulman ou à tout autre". "Nous avons tenu à exprimer notre émotion à l'ensemble de la communauté musulmane de Corse", poursuit Gilles Simeoni.

Ne pas "majorer" l’événement. "Il ne faut pas minimiser l’événement. Mais il ne faut pas le majorer" non plus, estime toutefois l'élu, interrogé sur la nécessite ou non de renforcer la sécurité des lieux de culte. "Je ne crois pas qu'il y ait de risques réels sur les lieux de culte. Il y a des tensions dans le contexte que l'on connait aujourd'hui, elles existent comme ailleurs", détaille-t-il.

Et de conclure : "il ne faut pas créer de psychose. Mais il est important de dire que ces actes ne sont pas acceptables. Nous sommes aux côtés de celles et ceux qui sont dans l'inquiétude".