La joggeuse Marine Arcolle aurait fugué, et n'aurait donc pas été victime d'un enlèvement, selon les informations du Figaro mercredi. "Alors que nous bouclons nos dernières investigations, cette hypothèse n'a plus court, révèle une source proche du dossier. À 99,99%, nous sommes persuadés qu'il s'agit d'une fugue, ou plutôt d'une non-réintégration de domicile", d'après une source proche des gendarmes de la section de recherches de Paris, chargés de l'enquête. "Jusqu'à nouvel ordre et tant que le contraire n'a pas été établi, cette jeune femme est considérée comme victime dans cette affaire", a précisé un gendarme. Le parquet de Meaux, qui n'a pas prévu d'ouvrir d'information judiciaire, devrait clore le dossier dans les prochains jours. Partie faire un jogging le 10 octobre dernier, la jeune femme, originaire de Saint-Germain-sur-Morin (Seine-et-Marne), avait été retrouvée vivante douze heures plus tard près de son domicile. Elle avait expliqué aux enquêteurs avoir été victime d'un enlèvement sans violence.